L’Efficacité Énergétique (nommée EÉ) permet avant tout de maîtriser les consommations d’énergie en évitant les gaspillages, les pratiques et les techniques trop gourmandes.
Les problèmes environnementaux croissants, l’augmentation des coûts des énergies, la croissance galopante de la consommation énergétique mondiale, …exigent d’améliorer l’EÉ, c’est maintenant une priorité indispensable au développement durable.
L’EÉ permet une amélioration de la productivité ainsi qu’une augmentation de la durée de vie des équipements : l’argent qui ne sera plus dépensé inutilement dans l’énergie pourra être utilisé et/ou réinvesti efficacement.
L’EÉ permet enfin et surtout de limiter les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique.
Les changements climatiques actuels obligent la société à repenser son système de consommation en utilisant de façon rationnelle et durable les ressources locales. Ainsi, les énergies renouvelables (solaire, géothermie, ,,,.) peuvent dans certains cas compléter ou même remplacer les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) épuisables et génératrices de pollution.
D'un point de vue technologique, il existe aujourd’hui une réelle marge de manœuvre pour maîtriser les consommations énergétiques. De nombreux équipements performants et efficaces peuvent améliorer l’EÉ. Les nouvelles technologies, comparées à celles des années 70-80, consomment généralement 20 à 30% moins d’énergie. Il est souvent facile et rentable financièrement de réaliser des économies avec des investissements peu élevés.
D'un point de vue individuel, chacun doit faire des efforts en consommant moins ou différemment, changer quelques habitudes … en bref être raisonnable et faire preuve de civisme et de bons sens.
D’un point de vue collectif, une politique locale mais aussi à l’échelle mondiale doit être mise en place pour minimiser les impacts de la consommation sur l’environnement. Les décisions politiques doivent prendre en compte le coût réel de l’énergie c’est à dire non seulement celui de l’extraction, de la transformation, du transport,… mais aussi ceux liées à la remise en état des sols, aux traitements des pollutions, à la gestion des risques et des déchets.
Face à l’incertitude de l’avenir (surtout celui de nos enfants), il est peut-être encore temps d’éviter le pire. L’avenir que nous aurons sera tel que nous le construisons aujourd’hui.